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Les aventures de NicoLydie
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22 mai 2011

Le cri du bouton-pression le soir au fond des bois

 

IMG_3739__1024x768_[Promis, la prochaine note sera consacrée à PitiGasson (ou à DSK, aucun rapport je sais, mais ce blog est particulièrement perméable à l’actualité et à l’humeur de son auteur)]

Alors que les jours se succèdent sans souci particulier, et que je démarre mon congé paternité (jusqu’au 6 juin) voici quelques nouvelles fraîches de la famille.

D’un point de vue technique, Romane a dépassé les 3 kg mercredi dernier. C’est toujours largement moins que le poids de naissance de Maël… lequel ne pèse finalement que 13 kg actuellement en dévorant tout ce qui passe ! Notre poids-plume de fille a par contre laissé tomber la taille naissance pour revêtir sa garde-robe taille 1 mois.

L’allaitement se passe bien. La seconde montée de lait est en cours, donc le week-end est plutôt rythmé, entre les tétées classiques devenues frénétiques et les tétées-chef-un-p’tit-verre-on-a-soif avec 27°C sous le torride soleil blinois. Si tout continue à se dérouler tranquillement les jours à venir, on pourra considérer que c’est réglé pour l’alimentation ! Evidemment, c’est aussi le grand retour de la fabuleuse tisane au fenouil, déjà au panthéon des plantes-miracles il y a 3 ans !

La météo aidant, Romane fait ses premières siestes sous le noisetier, ses premières balades en poussette (la sécu, la pharmacie, le labo d’analyses médicales, la crèche…), sa première larme de faim (parents indignes !)…

 

IMG_3753__1024x768_De fait, la principale difficulté (et encore, assez peu pour moi) c’est… LA NUIT !

1 heure du mat’ ou 4 heures du mat’, quand tu t’es couché à 22h30, c’est kif-kif bourricot, c’est L’ENFER, ma bonne dame (oui, je dramatise à outrance, je fais ce que je veux).

Les yeux embrumés, tu te lèves au radar en essayant de ne pas arracher la couette qui flottait voluptueusement sur le dos de ta bien-aimée. Ton pied évite de justesse LA couche qui a atterri à côté de la poubelle, mais ce n’est pas grave parce que ton cerveau n’est pas suffisamment en forme pour se rappeler ce qu’il y a dedans et surtout en quelle quantité. Tu arrives donc au-dessus du lit de ta progéniture, de cette petite boule d’amour qui hurle comme une damnée « Un nichon ! Mon royaume pour un nichon ! », et tu t’attendris évidemment, avant de la prendre dans tes bras, direction la table à langer.

Quelques minutes plus tard, tu réalises avec effroi que tu as oublié tes lunettes sur la table de chevet et que si tu n’entends plus ta fille crier famine… c’est parce que ta myopie légendaire t’as fait mettre la couche sur sa tête. Argh. Et c’est parti pour aller chercher les binocles, cette fois-ci avec la Dauphine sous le bras, re-slalom entre LA couche (qui contient de la moutarde à l’ancienne, maintenant tu te rappelles) et un truc qui fait CRAC… CRAC ? Raaah ! Les lunettes ! Par terre ?!

A ce moment très précis où le doute t’envahit, de la couette émerge la douce voix de ta moitié jusqu'à demain matin pour les siècles et les siècles à venir : « C’est pas un peu fini ce bordel ? »

Bon.

IMG_3761__1024x768_Retour devant la table à langer, la couche est mise au bon endroit (ravi d’avoir évité le tsunami de pipi PENDANT LES 2 SECONDES où ta fille est sans couche sur la table à langer, tsunami qui accessoirement t’a fait manger froid hier midi), tu es tout heureux du silence dans la maisonnée (Maël roupille du sommeil du juste, Maman se prépare ENFIN pour nourrir SA fille), le body est remis, quand tout à coup c’est le drame : il faut remettre le pyjama et sa horde de boutons-pression. Je hais les boutons-pression. Avec ou sans lunettes, je passe 10 secondes sur chacun. Et quand le pyjama en compte 42, tu pleures (en silence, bien sûr). De toute façon, si ce n’est pas toi qui pleures, c’est ta fille devant toi, qui commence sérieusement à s’escagasser de ta lenteur paternelle. Soudain dans la nuit, le silence bruisse à vue d’œil…

Enfin, tu parviens à tous les fermer, ces *?#!@"## de boutons, et c’est la délivrance, tu cours vers l’Abreuvoir, l’œil humide de fierté, pensant déjà à la couette encore chaude qui t’accueillera pendant les 3 ou 4 (ou 5, mais tu n’oses y fantasmer) prochaines heures avant que le film ne recommence, quand ton oreille et ta narine encore vaillantes (les autres dorment déjà) sont simultanément attirées par ce qui vient de se produire dans tes bras, au niveau de la couche :

"PROUTCH" (et encore, ce serait plutôt PRRRRROUUUUUUUTCHHHHHHH, mais passons)

... (soupir)

 

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Commentaires
T
Du grand Nico !<br /> (Les brumes de fatigue stimulent l'imagination du papa-blogueur, j'ai remarqué ça aussi...)<br /> <br /> Un récit remarquablement vrai, hu hu hu !<br /> <br /> Et on est bien contents que ton congé de paternité te donne le temps de mettre (enfin :-) ) des news dans ce blog !
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