Week-end à Lyon
D’abord, il y a le train. 4h30 de bonheur entre Nantes et
Lyon ce vendredi après-midi, 270 minutes sans dormir, parce qu’il y a tellement
mieux à faire : regarder le paysage défiler par la grande fenêtre, sourire
aux gens en penchant la tête sur le côté gauche (sourire n°43) (mais pas trop
sinon on tombe), suçoter Martin, faire caca, aller à la voiture 17 se faire
changer par Maman, revenir en rigolant, refaire caca, être jeté par la fenêtre, se regarder dans les miroirs de la
voiture bar, manger de l’agneau aux petits légumes, chouiner un peu parce que
bon ça commence à faire long tout ça, sourire aux autres passagers en penchant
la tête sur le côté droit (sourire N°43 bis), poser comme une star quand on me
prend en photo, râler quand l’appareil photo est rangé, mordiller mes
chaussons, regarder papa se brûler avec le chauffe-biberon et le voir refuser
l’aide de maman pour être un nouveau père qui assume, faire encore caca pour
qu’il assume encore mieux, manger enfin une compote pomme-coing, débarquer comme
une fleur (fatiguée) à la Gare de la Part-Dieu un vendredi à 17h30 et m’extasier devant le monde colossal qui est là à
m’attendre.
Après, c’est un peu le trou noir. PitiGasson s’est endormi dans sa poussette en allant vers le centre commercial de la Part-Dieu. Oui, la Part-Dieu, le vendredi soir, ça tient légèrement de l’enfer, mais il était fondamental de réaliser quelques courses (couches et petits pots, essentiellement).
Samedi midi, autre copain à rencontrer pour la première fois : Simon, 1 mois tout pile, son transat très rigolo à toucher et son lit très moelleux.
Ensuite, direction le Vieux Lyon pour retrouver l’Homme de la Martinique, qui-fait-de superbes-photos-mais-qui-reste-modeste : Toh (qui penche la tête). PitiGasson n’était pas loin de dire son prénom, mais s’est finalement borné à répéter Ta-Ta-Ta. Dommage… Plus tard, la nuit est tombée sur Fourvière.
Dimanche, Elo (future Miss Winnipeg 2009, ici en photo avec PitiCaribou et Lydie) et Parc de la Tête d’or étaient au programme. Contrairement à ce que peut laisser croire la photo de la fin de l'article, Maël n’avait strictement rien à cirer des éléphants, ours, tigres, zébus et girafes croisés pour l’occasion. Bien la peine d’avoir une chambre estampillée 100 % jungle, tiens…
Et puis lundi midi, le temps de refaire une photo I was there avec le Crayon, il a été temps de reprendre le train. 6h30 de bonheur (non, non, pas d’erreur) entre Lyon et Nantes, 390 minutes en dormant 20 minutes, parce qu’il y a tellement mieux à faire : regarder le paysage défiler par la grande fenêtre, sourire aux gens en penchant la tête vers l’avant pour mieux les regarder par en dessous, suçoter mes pieds, faire caca, aller à la voiture 7 se faire changer par Papa, et surtout attendre deux heures en gare d’Angers pour cause d’accident de personne en gare de Varades, entre Angers et Nantes.
Au final, beau et grand week-end avec plein de gens
kilssontbien, et à qui on souhaite plein de courage (mais ça va aller !)
pour, en vrac, boire de la tisane de fenouil, aller faire les courses en
Martinique, gérer l’après-congé de paternité, créer une bibliothèque (enfin
presque) dans le Manitoba, bien dormir entre deux tétées goulues, bien rentrer
au pays Bigouden et on en oublie sans doute. Courage et bises de nous et de
JoliCoeur (alias PitiGasson).
Pour finir, immense merci à Betty et JP qui nous ont si gentiment et courageusement accueillis malgré leurs nuits entrecoupées. Bientôt la recette du gratin de courgettes dans la page cuisine de ce blog… mais la marche à suivre risque d’être assez obscure en terme de quantité, temps de cuisson voire ingrédients… n’empêche, c’était très bon !